Dernier représentant du post-romantisme français, Gabriel Dupont excelle dans l’art de saisir l’instant, entre sensations fugaces et paysages intérieurs. Cyrille Dubois et Tristan Raës capturent cette poétique du quotidien dans une intégrale où chaque mélodie révèle le raffinement émouvant d’un compositeur trop méconnu.
Compositeur normand du début du XXe siècle et figure méconnue de la musique française, Gabriel Dupont fut pourtant l’un des derniers représentants du post-romantisme hexagonal, qui s’éteint avec lui à l’aube de la Grande Guerre. Avec un remarquable sens de l’harmonie et un incontestable talent de coloriste, Dupont peint des fragments de vie pour évoquer une sensation, un instant, un paysage intérieur. C’est cette poétique du quotidien que Cyrille Dubois et Tristan Raës capturent dans cette intégrale, nouvelle étape de leur odyssée mélodique, sublimant l’art d’un compositeur dont le raffinement suprême consiste à s’émouvoir (et émouvoir) du dessin d’une ride (‘La Rencontre’), d’un parfum (‘Crépuscule d’été’, ‘Le Baiser’) ou d’une lumière (‘Douceur du soir’).
1. Le Foyer (1901)
Deux mélodies (1908)
2. Les Caresses
3. Chanson des noisettes
4. À la nuit (1902)
Deux mélodies d’Alfred de Musset (1910)
5. Chanson
6. Sérénade à Ninon
7. Le Jour des morts (1901)
8. Monsieur Destin (1901)
Les Caresses (1908)
9. La Rencontre
10. Le Baiser
11. Le Jardin mouillé (1906)
Deux mélodies (1909)
12. Pieusement
13. Ô triste, triste…
Deux mélodies (1895)
14. La Pluie
15. Chanson d’automne
16. Chanson des six petits oiseaux (1912)
17. En aimant (1903)
18. Crépuscule d’été (1912)
19. Annie (1902)
20. Journée d’hiver (1905)
21. Chanson de Myrrha (1902)
22. Les Effarés (1903)
23. Mandoline (1901)
Poèmes d’automne (1904)
24. Si j’ai aimé
25.Ophélia
26. Au temps de la mort des marjolaines
27. La Fontaine de pitié
28.La Neige
29. Le Silence de l’eau
30. Douceur du soir !
31. Sur le vieux banc